Les romans

Aumaric Brisbois est mort le 20 février 2004 à Saint-Aulnes, au croisement de la départementale 647 et de l’impasse des Frênes. Marié et père de famille, il laisse derrière lui des proches abasourdis et des collègues en colère.
Était-ce un simple accident de moto ? Aumaric voulait-il en finir ? Un autre véhicule était-il impliqué ? A qui a profité sa mort ? Vingt ans plus tard, personne ne sait dire ce qui est arrivé ce soir-là et plus grand monde ne s’intéresse à cette affaire. Plus grand monde, sauf moi.
Et j’ai décidé de parler.

Ce récit intime se lit comme une enquête. Il explore les liens familiaux, les formes du deuil et celles de la folie, les voies de la guérison, la violence du monde du travail.

Je vérifie l’enveloppe, c’est bien mon nom. Comment croire à une erreur de destinataire ? Quand on s’appelle Pierre Dupont, je suppose qu’on peut recevoir du courrier par mégarde. Mais moi ?
Moi, je m’appelle Athénaïs Martel de l’Orme.
Il n’y a pas de mégarde possible.

Pour Athénaïs, avocate comblée et persuadée d’avoir enfin remis de l’ordre dans sa vie, ce courrier qu’un notaire doit lui remettre en mains propres s’apparente à une formalité. Pourtant, dans ce petit bureau feutré loin de chez elle, trois minutes de lecture suffiront à faire vaciller ses certitudes.

Alternant entre souvenirs de sa vie et récit du présent, Athénaïs nous conduit de Lyon à Kihnu et de New-York à Bordeaux, tissant le fil d’une histoire qu’elle redécouvre : la sienne.

Ce récit questionne la force des liens et le pouvoir décisif des rencontres, tantôt délétères, tantôt merveilleuses. Il est un hommage au courage des femmes et à la beauté de l’amitié.