Je vérifie l’enveloppe, c’est bien mon nom. Comment croire à une erreur de destinataire ? Quand on s’appelle Pierre Dupont, je suppose qu’on peut recevoir du courrier par mégarde. Mais moi ?
Moi, je m’appelle Athénaïs Martel de l’Orme.
Il n’y a pas de mégarde possible.
Pour Athénaïs, avocate comblée et persuadée d’avoir enfin remis de l’ordre dans sa vie, ce courrier qu’un notaire doit lui remettre en mains propres s’apparente à une formalité. Pourtant, dans ce petit bureau feutré loin de chez elle, trois minutes de lecture suffiront à faire vaciller ses certitudes.
Alternant entre souvenirs de sa vie et récit du présent, Athénaïs nous conduit de Lyon à Kihnu et de New-York à Bordeaux, tissant le fil d’une histoire qu’elle redécouvre : la sienne.
Ce récit questionne la force des liens et le pouvoir décisif des rencontres, tantôt délétères, tantôt merveilleuses. Il est un hommage au courage des femmes et à la beauté de l’amitié.